crossorigin="anonymous"> Faites briller l'ÊTRE qui sommeille en vous !
Peut-être êtes-vous atteint du même virus que moi : celui de vouloir tout contrôler? Cette manie de vouloir gérer chaque situation dans ses moindres détails et être plus fort que tout …
Avant de pouvoir lâcher, il faut savoir ce que nous tenons
Sur quoi tentons-nous d’avoir une « prise » ?
Quelle peur m’empêche d’être juste moi?
Au fait, pourquoi ressentons-nous le besoin de tout contrôler? Pour ma part, je souhaitais avoir le plein contrôle sur chaque élément de ma vie pour me « prouver » que tout allait bien et que j’étais assez forte pour dépasser ce défi.
Étant enseignante, on me poussait à « contrôler » les élèves dans le sens de conserver la main, la discipline en classe. Je n’étais pas confortable là-dedans, me sentant menteuse, imposteur.
Mais au fond de moi, ça allait encore plus loin que ça, je tenais par-dessus tout à démontrer mon contrôle parce que j’avais peur que les autres voient mes faiblesses, mes difficultés et mes manques (connaissance, techniques quelconque, etc).
Derrière cette image de femme forte que je souhaitais montrer au monde entier, se cachait une toute petite fille qui avait besoin d’être guidée encore, d’apprendre davantage le fonctionnement de la vie et de se renforcer en tant qu’être humain.
Oui, je portais un masque pour faire croire aux autres que rien n’était à mon épreuve et pourtant, une autre partie de moi se sentait faible. J’avais une vulnérabilité que je protégeais jalousement aux yeux de tous pour me protéger d’éventuelles blessures.
Aujourd’hui, je continue à travailler cette partie de moi qui souhaite se montrer Superwoman et j’aurais quelques trucs à vous partager, si vous le voulez bien :
Oui, il paraît facile de le dire, mais il est beaucoup plus difficile d’y arriver.
Je dois d’abord vous confier qu’à toute les fois où je suis dans le contrôle, je résiste en fait à quelque chose dans ma vie. Je lutte contre ce quelque chose pour montrer que je suis la plus forte. Je n’accepter pas de ne pas avoir le dernier mot. C’est une bataille qui nécessite beaucoup d’énergie qui est perdue et ça ne sert à rien… il y a de ces batailles dans la vie qu’on ne peut gagner. Comme?
À ce moment, je dois accepter que oui, je peux faire une partie du chemin, mais il y en a une autre que je ne peux pas faire : celle de l’autre. Je ne peux contrôler l’autre comme un pantin.
C’est là, toute la difficulté du lâcher prise : lorsqu’on accepte qu’on ne peut changer ni les événements ni les autres et qu’on accepte de ne pouvoir changer que notre PERCEPTION de ce qui nous arrive, nous sommes dans un début de lâcher-prise.
N’est-ce pas étrange que le stress diminue du même coup?
Pas du tout!
Lorsqu’on est dans le contrôle, on résiste à quelque chose et on force pour que la situation aille dans le sens qu’on souhaite. Donc, notre corps est raide. Cependant, lorsqu’on accepte ce qui arrive, on est plus flexible. On se dit : « Advienne que pourra, j’ai fait ce que j’ai pu et je ne peux faire plus ». On décroche ainsi de la pression que se serait mis en voulant contrôler la situation.
C’est à ce moment que je me pose la question suivante:
Lorsque je suis certaine d’avoir fait tout mon chemin possible sans faire celui de l’autre, tout est joué. Je dois laisser aller le cours des choses.
Les fois où j’ai réussi à totalement lâcher prise, c’est lorsque je me suis dit en dépit de ce qui me pesait sur les épaules :
Et lorsque j’étais complètement sincère en disant cette phrase de tout mon être, quelque chose en moi lâchait complètement, un poids s’en allait vraiment. Je pouvais faire « ouf » et sachant que je ne portais plus ce fardeau en moi.
Tant que je n’avais pas ressentis ce lâcher prise en moi, je savais que je devais continuer de travailler cet élément parce que le processus n’était pas terminé.
Le lâcher prise, c’est savoir qu’on a tout mis en œuvre pour y arriver et qu’on laisse maintenant les choses aller. C’est très difficile à faire parce qu’en voulant lâcher, nos peurs apparaissent :
Plus on cherche à contrôler et plus nous serons dans l’insécurité et la peur, ce qui renforcera notre désir de contrôler.
Lâcher prise est un acte de confiance dans nos forces comme dans nos limites. C’est aussi être conscient de l’absurdité du contrôle sur ce que nous ne pouvons pas contrôler. Finalement, c’est faire le deuil de quelque chose auquel nous tenons et qui est utopique (un rêve inaccessible et irréalisable).
En Indonésie, on attrape les singes d’une manière simple, mais avec une technique redoutablement efficace!
On prend un contenant dans l’embouchure est tout juste assez grande pour laisser passer la patte du singe et on y insère la nourriture préférée de l’animal.
Celui-ci étant attiré par l’odeur sublime des aliments, y plonge sa patte. Il y attrape son « précieux bien » et ensuite, il tente de retirer sa patte AVEC la nourriture qu’il tient fortement.
Malheureusement, jamais il ne pourra s’échapper du contenant, son poing étant fortement serré pour ne pas perdre la nourriture qu’il convoite. C’est ainsi qu’il sera aisément capturé.
Le plus triste dans l’histoire c’est que s’il avait seulement abandonné sa nourriture et lâché prise, il se serait libéré immédiatement.
Qu’en est-il pour nous? Quel « aliment » tenons-nous si serré dans notre main qu’il nous est impossible de nous libérer de notre prison? Quel deuil sommes-nous incapable de faire et donc, de lâcher-prise?
Par exemple, pensons à toutes les fois où nous choisissons de refaire la même action avec un enfant, un ami, un collègue, etc même si nous n’obtenons pas le résultat escompté. La question à se poser :
La réponse peut-être :
Je vous laisse y réfléchir.
Pour une vie plus éclairée et lumineuse.
Nancy Simard, Maître Phare.
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